La Pinte des Mossettes recommence une nouvelle saison !

C’est avec un plaisir non dissimulé et malgré la météo capricieuse que nous sommes remontés au-dessus de la Valsainte ! Le vendredi 2 mars, c’était la réouverture annuelle de la Pinte des Mossettes, restaurant tenu par le chef étoilé Romain Paillereau.
 

Nous arrivons en début de soirée, le ciel est encore clair et l’ambiance particulière : De la neige fraîche à profusion, et le chalet d’alpage éclairé par des torches. Cela s’annonce très bien ! Le restaurant a subi quelques rafraîchissements bienvenus durant la fermeture : nouveau parquet dans la salle du bas, toilettes refaites et déco revisitées. Très agréable.
 
 
Je file en cuisine saluer le chef et son équipe, je suis content de revoir des visages familiers : la même équipe que l’année passée. On s’affaire gentiment devant les fourneaux, les sauces mijotent, le service du soir va débuter !
 
 
Niveau ambiance, j’aime ce chalet « dans son jus », avec son côté rustique, ses tables en bois sans nappe, une ambiance simple, mais chaleureuse et de circonstance. Le feu crépite dans la cheminée, notre dégustation peut commencer !
 
Nous prenons le menu émotion en 7 plats. Il faut dire que j’en avais déjà parlé avec le chef pendant sa pause hivernale : Il avait déjà le menu en tête et en parlait déjà avec émotion, justement.
 
 
Nous commençons avec une mise en bouche autour d’un risotto de pomme de terre, avec une touche de café. C’est gourmand à souhait et le café vient apporter un monstre peps.
Poireaux Grillés : Cacao/Oxalis/Sorbet Persil

La première entrée s'articule autour du poireau grillé. On retrouverait presque un plat « signature » de la première saison, avec un visuel soigné et coloré. La glace au persil (frisé en non plat) apporte de la couleur et de la fraîcheur. Les poireaux fondent en bouche, l’oxalis relève le tout agréablement. Le cacao apporte une petite touche d’amertume. Une vraie bouchée de Nature à déguster en entrée. 
Cannelloni Quinoa : Morilles/Truffes/Sauce Poulette
La 2ème entrée m’a absolument séduit. Le cannelloni de quinoa et céleri et surtout sa sauce poulette (sauce béchamel améliorée). Le côté terre vient avec le mélange truffe et morille. Le dressage est précis et méticuleux, les goûts sont harmonieux.
Dos de Cabillaud Royal : Carottes/Endives/Mandarines
Nous continuons avec le poisson : Un dos de cabillaud royal confit dans l’huile, purée de carotte avec une sauce aux mandarines bien beurrée (à se relever la nuit). L’endive apporte sa petite note d’amertume maîtrisée. Très agréable aussi, la petite déclinaison servie sur une assiette remplie de caillou à côté, à manger avec les doigts. 
Faux Filet de Bœuf : Truffes /Marjolaine/Chartreuse/Choux Fleur
Pour le plat de résistance, un faux filet de bœuf, avec une sauce délicatement parfumée à la Chartreuse et servi avec un supplément de truffe noire. Le tout est servi avec des tempuras de choux fleurs, à manger avec les doigts. C’est simple, mais savoureux. On se croirait dans les bois.

Le Fenouil en deux Textures : Amandes/Sorbet Citron

Nous avons fait l’impasse sur les fromages pour passer directement aux desserts. Le premier dessert, à base de fenouil, a été une grande révélation pour moi. Déjà niveau technique, cela envoie du lourd avec des tubes en opaline, très fins et friable, très agréable dans la bouche. Le biscuit présent sous les tubes est délicieux à souhait. Bravo Cédric, le pâtissier. 
L’Ananas Victoria : Mascarpone/Citronnelle/Yahourt de Brebis
Nous finirons cet excellent repas avec un dessert autour de l’ananas Victoria. A nouveau, une présentation recherchée et moderne, pour un dessert aux différentes textures. Le yaourt brebis est assez inattendu et savoureux. 

Un menu gastronomique à la hauteur de nos espérances ! Je ne peux que chaleureusement vous recommander cette superbe table de la région!
 La pinte des Mossettes
1 étoile Michelin, 16 G&M
Romain Paillereau
Route des Echelettes 8 (Valsainte)
1654 Cernial

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